Mme Nouria Benghebrit, Ministre de l’éducation nationale, a été l’invitée de la Commission « Education nationale, enseignement supérieur et de la recherche scientifique et les affaires religieuses de l’Assemblée populaire nationale, ce jour, lundi 4 avril 2016.
Elle a été saluée par le Président de la Commission parlementaire, au regard du dynamisme que connaît l’école algérienne en termes d’innovations pédagogiques, d’efforts de stabilité et ce, à la faveur de la promulgation de la Charte d’éthique du secteur de l’éducation.
A cette occasion, la Ministre de l’éducation nationale a présenté une communication axée sur cinq volets en rapport avec des données historiques sur l’histoire nationale des réformes scolaires en Algérie, l’élaboration des politiques éducatives et des refontes pédagogiques, le bilan des années scolaires 2014/2015 et 2015/2016, ainsi que les perspectives en matière de méthodologie de conception, d’élaboration et programmes de 2ème génération.
Le débat empreint de franchise et de respect partagé vis-à-vis de la famille éducative, a vu l’intervention de vingt députés. Les points abordés en toute franchise ont porté sur tous les aspects inhérents au fonctionnement pédagogique du système scolaire algérien, notamment le mode de recrutement des enseignants, la question des contractuels, la place de la communication dans les processus de changement, l’implication de tous les acteurs et partenaires dans l’approfondissement de la réforme de l’école entamée en 2003.
La Ministre de l’éducation nationale a rappelé le cadre de référence des finalités de cette révision , à savoir les textes officiels que sont : la Constitution (2016), la Loi d’Orientation (2008), le Programme du Président de la République (2014), le Programme du Gouvernement (2014), le Référentiel général des programmes et son guide méthodologique (2009), les recommandations des deux Conférences nationales sur l’évaluation à mi-parcours de la réforme de l’école algérien, tenus en Juillet 2014 et Juillet 2015.
L’organisation des cadres de conception des programmes scolaires en Algérie, depuis une vingtaine d’années, sous la forme d’organes chargés de cette élaboration des programmes, sous la direction de la Commission Nationale des Programmes (CNP), a permis, à l’échelle de l’institution éducative, de réaliser des avancées remarquables, telles que la capitalisation d’une expérience nationale en matière de conception de programmes d’études et des curricula ; la construction d’une volonté de contextualisation des dispositifs didactiques et pédagogiques nationaux en matière de conception des programmes d’étude et des curricula.
Quant au problème des enseignants contractuels, il a été question des protocoles de recrutement relevant du secteur de la fonction publique et des obligations d’équité et d’égalité des chances auxquelles est astreinte la tutelle quant à leur stricte application. La Ministre de l’éducation nationale a souligné la teneur des débats avec les représentants des contractuels, auxquelles toutes les portes du dialogue ont été ouvertes au plus haut niveau de l’institution, à l’effet de les informer des nouvelles dispositions de prise en compte de l’ancienneté professionnelle en faveur des intéressés, sans pour autant ignorer l’inscription massive des autres contractuels et des nouveaux candidats qui dépassent le demi-million de demandes.
A la fin, les parties présentes ont approuvé l’organisation d’une journée d’étude parlementaire sur les programmes de deuxième génération et qui sera animée par les experts et membres de la Commission nationale des programmes.