Le 17 Avril 2017, au lendemain de la journée du Savoir, toute une symbolique, le MEN lance son système d’information, en présence du ministre délégué chargé de l’économie numérique et de la modernisation des systèmes financiers, le président et le vice-président de la commission « éducation » au niveau de l’APN et du Sénat, des Présidents de l’Observatoire national du service public et de l’Instance nationale de prévention et de lutte contre la corruption, des DG de la modernisation du Ministère de l’intérieur et des collectivités, de Fonction publique et de la Réforme administrative et de l’agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques (ANPT), les représentants de la Gendarmerie Nationale et de la Sureté Nationale, ainsi que les cadres de l’éducation au niveau central et local (DE) et les partenaires sociaux du secteur.
L’enjeu de l’introduction des TIC dans le secteur de l’éducation est d’aller vers une gouvernance de qualité, de faciliter l’accompagnement de la formation des enseignants pour l’amélioration des pratiques pédagogiques, de renforcer le soutien scolaire des apprenants et de rapprocher l’école des parents, pour un meilleur suivi de la scolarité de leurs enfants.
La mise en place du système d’information sectoriel est un véritable défi au regard de la complexité du secteur de l’éducation et son importance en termes d’effectifs et d’infrastructures : près de 9 millions d’élèves, 700.000 personnels et 27.000 établissements scolaires.
La valeur ajoutée de ce système est sa réalisation en interne, avec une ressource humaine jeune et spécialisée exerçant dans le secteur et avec des ressources propres, sans aucune incidence financière supplémentaire.
A travers cet ambitieux programme d’informatisation du secteur, le MEN compte notamment :
1. donner plus de visibilité et de transparence à la gestion ;
2. rationaliser les dépenses publiques ;
3. mettre l’information à disposition et de la partager, en améliorant le travail collaboratif ;
4. rapprocher le service public de l’éducation, du citoyen ;
5. réduire la marge d’erreurs dans la gestion et la planification, pour plus d’équité;
6. rendre le système plus performant en intégrant la recherche, les études et l’esprit d’analyse dans la gestion quotidienne.
Le système d’information du MEN qui rentrera en phase d’expérimentation dès ce 3ème trimestre, pour une rentrée en service effective à la rentrée prochaine 2017/2018, comprend 10 modules :
– la scolarité;
– les ressources humaines;
– les infrastructures ;
– l’évaluation ;
– les cours multimédias
– le soutien scolaire
– l’enseignement à distance
– la bibliothèque virtuelle
– l’espace externe
– la communication.
Les opérations liées à la numérisation de la gestion des RH et la scolarité des élèves se déclinent en actions à prendre en charge à trois (03) niveaux : central, DE et établissement.
En matière de gestion de la scolarité des élèves, le système mis en place présente plus d’un avantage :
– N° d’identification scolaire unique et permanent pour chaque élève,
– Dossier électronique pour chaque élève,
– Les procédures de transfert se font par voie électronique
– Avoir des statistiques fiables sur l’état des absences,
– Les parents d’élèves sont informés du déroulement de la scolarité de leurs enfants et peuvent consulter instantanément leurs résultats scolaires (espace virtuel interactif entre les parents d’élèves et l’établissement scolaire)…
En matière de gestion des RH, les avantages sont tout aussi nombreux :
– Documents uniformisés pour la gestion des postes,
– Codification nationale des différents grades pour une meilleure exploitation
Grâce au système mis en place le service public de l’éducation sera au plus près du citoyen. La transparence et la rationalisation des dépenses étant au cœur de ce système, ce qui permet :
– Gain en temps et réduction en dépenses dans les traitements des dossiers,
– Risque d’erreurs réduit voire inexistant.
Avec ce lancement, le MEN franchit un autre pas sur le chemin de l’amélioration de la mise en œuvre de la Réforme du système éducatif, initiée par le Président de la République, M. Abdelaziz BOUTEFLIKA, car une école moderne, résolument tournée vers l’avenir est une école capable :
– de s’inscrire dans le mouvement universel de progrès, en intégrant les changements induits par l’avènement de la société de l’information et de la communication et la révolution scientifique et technologique ;
– d’avoir une interaction constructive avec les sociétés du savoir.